Exigente, moi ?
Hier, alors que je regardai, tranquillement blottie sur mon canapé, « Someone Like You » j’ai commencé à penser à l’homme idéal. Et sans raison véritable j’ai commencé à créer un lien entre l’homme idéal et un appartement. Ou plutôt un lien entre la recherche de son prince charmant et celle d’un appartement…
Au départ, lorsque je n’avais pas encore commencé mes recherches, je me prenais à rêver de mon futur petit nid. J’ai toujours aimé l’idée d’avoir un loft ou un duplex. Lumineux, avec de grandes baies vitrées. Une vue géniale, une cheminée, un pilier au milieu d’une pièce. Une ancienne fabrique. Bref un appartement cool dans lequel j’aurai pu laisser libre cours à mon imagination. Je me rendais bien évidemment compte, qu’avec mes moyens financiers je ne pourrai jamais m’offrir ce luxe. Mais je me disais que je pourrais trouver quelque chose de plus petit, mais moderne, lumineux, grand… Et puis j’ai commencé mes visites et j’ai très vite compris que même « un appartement plus petit, mais moderne, lumineux est grand » était hors catégorie.
Il y avait toujours un truc qui n’allait pas. Pas de place de parc, pas de balcon, trop petit, trop sombre, mal situé, trop cher, etc… J’ai du revoir mes exigences à la baisse. Je commençais sérieusement à croire que jamais je ne le trouverai ce petit appartement rien que pour moi… Et puis un jour, alors que j’avais mis 1hoo à me décider d’aller le visiter, je l’ai trouvé. Il n’est certes pas très grand, la route et le chemin de fer passent juste à côté. La vue n’est pas imprenable, et j’ai un tout petit balcon. Mais il y a un petit je ne sais quoi, dans cet appart. qui m’a plus au premier regard.
Où est-ce que je veux en venir. Simplement au fait que peut-être qu’il est temps pour moi de revoir mes exigences par rapport à la gente masculine à la baisse... Même si je n’ai pas l’impression d’être si compliquée et intransigeante que ça et que je suis toute à fait consciente qu’un beau ténébreux à la Hugh Jackmann, ou un petit minet top canon aux abdos d’enfer à la Paul Walker, c’est pour le cinéma et que dans la vraie vie, celle dans laquelle j’ai de la peine à vivre, ils sont peut-être moins ceci ou moins cela mais au moins eux ils ont l’avantage d’être réel…
Seul inconvénient. Même en regardant droit dans les yeux de la réalité, je me rends bien compte que les mecs qui m’entourent ne me font aucun effet. Que les potables ne bougent jamais et que les supers mimi sont hors de portée… Raz le bol des misérables fumeurs de joints, totalement latté à longueur de journée. Marre des mauviettes à deux sous. Je veux un mec, un vrai… mais en attendant de le trouver je vais profiter un max de ma liberté !